La centrale, les poissons et les infrasons...

Extrait du journal belge "
Vers l'Avenir"
du samedi 13/09/2008

Une barrière à poisson a été aménagée à la centrale nucléaire de Thiange. Elle permettra d'empêcher la mort de 10 à 20 tonnes de poissons chaque année.
Chaque année, entre 10 et 20 tonnes de poissons périssaient dans les eaux de la centrale. Un système de barrages à poissons vient d'être aménagé. Objectif : limiter le nombre de pertes.
La plupart des poissons s'engouffrent dans le canal d'amenée et succombent lorsqu'ils sont happés par une des trois unités de production. 35 m3 d'eau par seconde et par centrale, on imagine la puissance de tirage... Une puissance qui ne laisse aucune chance aux poissons d'en réchapper.
La centrale nucléaire devenait ainsi un prédateur redoutable en bords de Meuse. Dans l'absolu, ce n'était pas gravissime. Pour Jean-Jacques Pleyers, responsable de la communication, ces dizaines de milliers de poissons étaient sans véritable intérêt d'un point de vue environnemental. Mais ce n'était pas le cas de tous. Notamment des anguilles et des saumons. «La plupart des poissons n'ont pas d'impact sur l'écosystème. Par contre, les anguilles et les saumons sont des espèces protégées. Les anguilles vont se reproduire au large de la Floride. Une fois qu'elles ont vécu ici, elles vont y pondre et ne reviennent pas.»
La plupart des poissons sont pris au piège car ils longent les berges de la Meuse et s'engouffrent alors dans le canal «et ils ne savent plus en sortir.»

L'appareillage élaboré est basé sur l'émission d'infrasons. «Ils correspondent à des mouvements dans l'eau donnés par le poisson. Ces mouvements sont donc perçus comme ceux d'un prédateur.» La barrière, six boîtes immergées le long de la berge, permet de repousser le poisson à une dizaine de mètres.
Le premier véritable test pour la barrière sera effectué à l'automne, lors de la migration. «La Meuse, c'est une véritable autoroute à poisson. Ça monte et ça descend tout le temps.»
La mise en place de ce système est une première mondiale et pourrait être implanté aux quatre coins du monde. «Toutes les usines qui doivent aspirer une grande quantité d'eau doivent y penser.» Et la présence, hier à Tihange de responsables d'EDF et de GDF Suez était porteuse de bonnes nouvelles pour la spin-off qui a mis en place ce système.


Non, non, ce n'est pas un "
poisson :mrgreen: d'avril"
belge..!
Une moyenne de 15 tonnes par an, cela fait tout de même 40kg de poisson par jour...
Ca fait combien de poissons?
Et en plus, les centrales nucléaires vont émettre des infrasons!
Pire, tous les poissons en émettent!
Mais que fait la Fédération Environnement "
Durable"
..?

Guy re- :mrgreen:

Excellent ça !
Tu n'as pas un lien ?
Je garde ça au chaud comme surprise au prochain qui me parle des infrasons...

Merci Guy ! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Voilà...
http://www.actu24.be/article/regions/pr ... 89004.aspx
C'est trop rigolo, j'ai encore mal aux côtes!

Merci pour le lien.
Et hop pour mon best-of !

On fait tout un foin pour 1 ou 2 oiseaux par an et par éolienne, mais 10 ou 20 tonnes de poissons par an c'est rien

Pour Jean-Jacques Pleyers, responsable de la communication, ces dizaines de milliers de poissons étaient sans véritable intérêt d'un point de vue environnemental

Ben, oui, alors à quoi bon les protéger

C'est bien, c'est que c'est 30 ans après qu'ils s'en aperçoivent, les études d'impact c'est pas fait pour les chiens non ?

Et pour les centrales nucléaires qui rejettent des eaux dans les rivières qui sont facilement de 3 à 4 degrés au dessus des normes autorisées ? ils ont une solution technique ?
Car ce phénomène là aussi tue les poissons dans les rivières ....

Réchauffés, irradiés, infrasonés, il n'y a plus qu'à les envoyer chez Picard ceux-là !