Génératrice pour éolienne

Bonjour à tous!

J'avais déjà posté une demande sur les générateurs d'électricité, mais je n'avais visiblement pas assez bien compris le fonctionnement pour pouvoir poser des questions pertinentes!
Après une meilleure étude, il me reste une ou deux questions.

1) Pour une génératrice asynchrone: J'ai compris qu'il fallait alimenter celle-ci afin de créer une premier champ magnétique, qui tourne à la "
vitesse de synchronisme"
, égale au nombre de pôle divisé par la fréquence. La production d'électricité vient ensuite de la différence de vitesse entre le rotor, et ce champ. Le rotor devant aller plus vite que le champ pour produire de l'électricité. Mais si la vitesse de rotation du rotor est trop élevée par rapport à celle du champ, on ne produit plus rien, et en plus, le couple résistant diminue fortement, ce qui peut endommager l'éolienne.

-Mais pour une telle génératrice, de l'ordre de combien de tours/min peut-être la différence de vitesse?

Mon éolienne étant de type Savonius, je n'ai pas de système de régulation directement sur l'aile.

-Dois-je en envisager un système complexe qui viendrait influer sur le rapport de multiplication pour adapter la vitesse de rotation du rotor, ou vaut-il mieux prendre une génératrice synchrone?

2) Si j'envisage alors un générateur synchrone, pour travailler en vitesse variable, et raccorder par la suite au réseau, il faut avoir recours à un redresseur et un onduleur si j'ai bien compris.

-Avec ce système de raccordement indirect, est-il possible de récupérer de l'électricité quelle que soit la vitesse de rotation de l'éolienne, où y a-t-il des limites?

Dans un moteur électrique, le glissement magnétique fait qu'il ne tourne pas à 1500 ou 3000 t/mn, mais en dessous de
7 à 15% selon la qualité de la machine électrique.
En génératrice, ce glissement s'ajoute à la vitesse nominale, elle devra tourner au dessus pour produire.
Le réactif nécessaire à l'excitation pour ces machine quine sont que de simple moteur à rotor à cage d'écureuil peut être fourni par le réseau. La machine désamorce si il n'y a pas de courant sur celui ci.
Cette particularité fait qu'il est le seul accepté, garantissant ainsi les intervenants en cas de pannes du seteur.
Le réactif peut aussi être réalisé par des condensateurs adéquates. Ce montage n'est pas admis par ERDF, car la production pourait mettre en péril les intervenants.
La charge sera toujours proportionnelle au glissement, à la vitesse.